moondust. (tempie)

- Piece of mind -≈ abelia tempie malefoy. tempie, elle aime pas son nom. faut croire qu'elle a toujours été une tâche, une mouche sur le tableau d'chasse. les malefoy sont grands, les malefoy sont forts. ils sont vils et vicieux. et elle, elle est naïve et joueuse. oh, non pas d'un plaisir sadique, ni même d'une naïveté cruelle. abeli est tout le contraire.
≈ des gifles, des coups. tempie s'en prenait, d'être trop gentille, trop souriante. ses parents auraient voulu voir en elle un être digne de leurs nom, de cette signification. les malefoy. et puis abi était la grande, elle était censée être l'exemple. trop pure. finalement, leur espoir ce sont posé sur eddie. eddie il était fier et arrogant. eddie il surplombait sa soeur. ses parents ont donc oubliée tempie. jusqu'à ce que le feu les dévore.  
≈ ses visions la hantent, ses visions la rendent folle. derrière son innocence, tempie, elle est bancale. pas très nette, pas toujours bien. elle voit des choses, entends des voix. ces hurlements qui la ramènent cinq ans plutôt, déjà.
≈ abi est une inconsciente. derrière ses sourires elle prends des risques, derrière ses rires il y a des folies. abi elle est dérangée, dans sa tête tout ne tourne pas rond. c'est un cirque, un cabaret enchanté. la vie est belle, qu'elle hurlera dans la rue. mais parfois quand la souffrance est trop dure, ce sont des marques sur les bras. des marques. et ça souffre.
≈ elle aime pas les règles. les restrictions, les règlements. ça lui donne tellement de frissons, que de repenser à ces souffrances, engrenées par ses enfantillages. mais maintenant, y'a plus personne pour la punir. alors elle vit dans l'insouciance du lendemain. potioniste, elle aide les loups garous. secrètement contre cette corruption, elle envahit les lieux, joue l'enfant trop âgée. on est jamais trop vieux pour ça.
≈ tempie c'est une solitaire. les mains dans les poches et le regard dans l'vague, elle se balade dans les rues, avec, comme marqué au fer rouge sur son dos ; malefoy. pourtant elle s'en fout. y'a bien ces vieux de l'époque qui veulent qu'elle rejoigne son parti, ou ces débauchés, qui veulent son sang pur dans leur rang. mais rien n'y f'ra.
≈ malgré tout, tempie, elle a un putain d'espoir qui s'accroche à ses basques. elle veut voir un monde sain, un monde heureux. à ses yeux, tout l'monde est gentil. elle voit l'espoir partout, même au milieu de la mort.
≈ ses fringues ne sont pas luisantes. ses cheveux pas bien coiffés. son allure est celle d'un heureux enfant, de son ombre. c'est étrange, pourtant. tempie malefoy est un personnage étrange. bancal. voilà ce que c'est.
≈ potioniste, c'est sa révolution. un semblant d'rebellion. qui pourrait imaginer une rebelle derrière ces sourires et ces expressions louches ? derrière ces "oh", et ces citations ? personne.

les hautes lumières

alors faut rattraper le temps perdu, le temps rattrapé loin de l'autre.

rien n'arrive sans raison. tout est une question d'envie, parfois de pouvoir. l'argent règne, l'amour se plie. il n'est ni question de croyance, de karma ou de spiritualité. non. les morts sont prémédités, les mariages arrangés, les larmes contenues, puis versées dans une sombre comédie. les rires sont contraints d'être muets, et les regards sont durs et froids. c'est comme ça chez les malefoy. comme ça chez les sang-purs. et faut croire que tempie était la tâche. faut croire que tempie était l'étincelle, la brindilles pour le feu. un feu de joie, un feu d'errance. tempie n'aurait pas du être différente. pourtant, c'est bien le trois mars que tout commence.

trois mars mille neuf cent quatre vingt quinze, naissance de adelia tempie malefoy. un hurlement et la vie commence. abi hurle, elle pleure. l'air s'infiltre dans ses poumons neufs, ça l’abîme, ça la brûle. puis petit à petit, tout va mieux. abelia se calme et s'endort dans les bras de sa mère, cordon coupé, lien rouge éfilé. son père, orion malefoy, jette un regard attendrie à sa fille adelia, à sa femme, margaret. les deux amants se jettent un regard plein de fierté, mais aussi de nostalgie.
l'angleterre leur semble bien loin, maintenant.
les années passent, et la blondinette grandit. deux ans, et la jolie hérite d'un petit frère, edward. eddie, qu'abi le surnomme, alors qu'elle le serre dans ses bras. pourtant, la famille malefoy est stricte. pas d'amour, pas de joie. mange, ramène de bonnes notes, sois sage et tais toi. pourtant, adi n'obéit pas. adi aime rire, adi aime jouer dans le jardin, adi aime faire grimper eddie aux arbres. adi est en quête d'une liberté qu'il lui est refusée, et, opprimée, elle s'enferme dans ses rêves.
adi veut être une grande sorcière.
adi veut faire le tour du monde.
adi veut se rouler dans la boue.
adi veut vivre.
mais adi, aux yeux des autres enfants, aux yeux des adultes, de ses sang-purs, ce n'est qu'une stupide gosse. c'est une ratée, c'est l'ainée qui a foiré. c'est la déshéritée des malefoy, la honte, le vilain petit canard. alors on l'enferme dans sa chambre, dans l'espoir qu'elle deviendra plus amère, plus sévère.
mais rien à faire.

cinq août deux mille dix. les flammes lèchent le mur, décollant le papier peint sombre. ça sent le brûlé, ça sent le feu des enfers. et dans la demeure des malefoy, ça hurle, ça crie. edward a le visage pâle, tandis qu'adelia le secoue dans tout les sens pour qu'il se réveille. debout, eddie ! debout ! mais rien à faire. eddie ne se réveille pas. des larmes coulent sur les joues d'adi, et, secouée de sanglots, elle serre très fort son petit-frère, ce frère glacé dans ses bras frêles. et, comme par magie, l’étreinte de son cadet lui est rendu. mais il l'étouffe. elle suffoque, s'empoisonne de l'odeur âcre des flammes et soudain...

un cri. adelia se réveille, et son père la retient tandis qu'elle se débat violemment, encore inconsciente de la réalité. des larmes coulent sur ses joues pâles, tandis qu'elle lâche. « on va mourir ! père, père, on va brûler ! »
il ne l'écoute pas, ils ne l'écouteront jamais. le cinq septembre deux mille dix, la famille malefoy brûle dans les flammes, ne laissant qu'adelia comme seule rescapée.

adelia n'existe plus. tempie l'a remplacée.
tempie c'est plus beau, plus vague. ça donne une timide impression d'être bancale. et puis tempie elle est bien comme ça.
tempie, depuis l'incendie, elle voit des choses, elle sent le destin en elle. tempie, l'avenir coule dans ses veines. et ses voix qui lui parlent, et ses voix qui la hantent. parfois ce sont des souvenirs, parfois... des morceaux de futurs, qui lui coupent le souffle.

adelia est enterrée, et tempie veille à ce qu'elle ne ressorte jamais. abandonnant le manoir familial, elle est partie se réfugier chez une moldue, pour fuir la folie des sang-purs. et, par simple rébellion, douée comme elle est, tempie est potionniste. loin de cautionner les actes barbares des chasseurs, elle aide les pauvres loups à se cacher, espérant secrètement que la folie meurtrière s'arrêtera.
et si elle doit mettre en péril son sang, elle le fera.

Tu es maintenant validé !
Une plume aussi jolie que la bouille de ta blonde.
Bienvenue sur le forum. Afin de bien t'intégrer à celui-ci, nous te conseillons de lire le règlement ainsi que le contexte si cela n'est pas déjà fait. Il t'est maintenant obligé d'aller présenter ton avatar au bottin et de recenser ta maison sinon tu es considéré comme une personne vivant dans la rue. Il t'est fortement conseillé d'aller te créer un carnet de liens et de rps afin de pouvoir développer la vie de ton personnage. Si tu souhaites proposer ton scénario à la communauté, il faut te rendre par ici. Si tu souhaites te défouler un peu sur ton clavier, n'hésite pas à passer ici. Si tu veux voir toutes les nouveautés qu'il y a eu avant ton arrivée, il faut te diriger par ici. S'il faut déjà que tu t'absentes, merci de nous prévenir en te rendant ici.

Le Staff espère que tu passeras de bons moments sur ce forum, et pour toutes questions n'hésite pas à envoyer un message privé à l'un d'entre eux.