Avec mon âme qui n'a plus la moindre chance de salut Ψ LÉON

Léon Bellange

- je triche avec ma vie. -

nom complet + Léon l'angelot. Léon le louveteau. Léon, le canidé. Léon, la créature ailée. Bellange, le patronyme. Bellange, le sceau d'une famille. Bellange, le sceau de la France.
âge + Le brun a traversé vingt-cinq années.
date et lieu de naissance + Sous les carreaux pâles et stériles de la clinique du Loup Blanc. C'est sous le regard d'un père désemparé mais heureux que ses poumons se sont embrasés, signe du commencement.
origines+ Bellange, au sang paternel qui résonne la France, transpire la liberté et suinte l'indépendance.
sang + Mêlé, torturé, embrouillé, confus, confus, bâtard.
profession + Son corps comme seul outil, sa belle gueule comme unique arme, Léon se vend, Léon se ment.
race + Morsure désirée, morsure motivée par une rage enfouit, une colère qu'il nie.
côté cœur + Fidèle à lui-même.
Situation familiale + Une mère a la peau bleutée au corps inanimé recouvert de terre, encore aimée de l'homme avec qui elle avait tout partagé. Un père pour qui Léon n'est plus que la preuve d'un passé bien trop lourd.
situation financière + Pitoyablement variable.
lieu d'habitation + Sous l'insalubrité d'un un mètre carré, plongé au milieu de l'insécurité ambiante qui règnent dans les banlieues de St-Merlin.
baguette + Elle avoisine la trentaine de centimètres, taillée dans du bois de noyer noir, elle renferme un crin de Sombral. Cet étrange mélange a déclenché une sorte de réticence de la part des parents du garçon. En effet, le crin de Sombral est synonyme de mort, ce qui déclencha une inquiétude particulière auprès des proches de l'enfant. Ce dernier, pourtant satisfait de cette composition, restait oisif face à la force qu'elle pouvait renfermer. Une baguette capricieuse qui n'a foi qu'en l'instinct et la perspicacité de son sorcier.
Patronus + Indéterminé. Le quidam est dans l'incapacité de faire naître ce sortilège car aucun de ses souvenirs ne détient le pouvoir nécessaire.
Épouvantard + Le cercueil de sa défunte mère au moment où il jetait sa rose.
avatar + Diego Barrueco.

L'âme du moldu

Perso moi c'est Raphaël, je vais avoir 19 ans bigeyes

J'essaye de faire le gars qu'a une vie en dehors des forums mais je vous assure que c'est pas si simple

que penses-tu de la meute des nouveaux loups ?

Il ne sont que l'incarnation d'une folie meurtrière dénuée d'une cause d'une quelconque trace d'intelligence. C'est pour cela que mon accomplissement ne sera complet qu'après leur extermination.

et la brigade des chasseurs, ton avis ?

J'entretiens un lien ambiguë avec la brigade. Certes, ils vont dans le même sens que moi: chercher à faire disparaître ces putains de loups. Mais je suis moi même un canidé et par conséquent ma peau est aussi un trophée.

en quoi l'arrivée de la meute a-t-elle changé ton quotidien ?

La mort de ma mère. Ma morsure.
La mort de ma mère. Ma morsure.
La mort de ma mère. Ma morsure.
La naissance d'une rage. Un nouveau pouvoir.

- Piece of mind -

L'instinct comme unique bousolle. + Le regard vif et l'esprit aiguisé. + Le corps tatoué. + Une rancœur enflammé. + Un sourire à tomber. + Une passion pour les sorts d'enchantements. + Un guerrier passionné. + Irrémédiablement attiré par la puissance. + Aucune meute ne le compte dans ses rangs. Téméraire et indépendant, Léon le loup blanc. + Un grand joueur, il se veut malin, il se veut magicien. + Il a un certain goût pour la perfection et déteste bâcler une quelconque tâche. + Léon ne tue pas, il blesse grièvement. Ainsi, il a toujours la sensation que si sa victime meurt, c'était le choix du destin. + Un dossier secret qu'il monte, obsédé par les tueurs de sa mère. + Le brun cherche constamment à dominer le loup qui sommeille au fond de ses entrailles. Loin de le renier, il veut que leurs pouvoirs respectifs s'unissent pour donner naissance à quelque chose de grand. Une arme de revanche.

CODE PAR VIEUX FRERES.

White Wolf.

Tu as mis a l'index nos nuits blanches, nos matins gris-bleu.

"Léon Bellange.
Fils de Louis et Marie Bellange. Sorcier de sang convertit à la lycanthropie.
Si une quelconque personne lit ces mots, c'est que la vie a égoïstement abandonné l'épave qu'est mon corps.
Ceci est le dernier hommage que vous pouvez rendre à ma mémoire. Lire. Accorder quelques instants d'intentions à ces phrases couchées sur ce parchemin.
Jamais je ne pensais avoir à rédiger une lettre d'adieu mais le destin nous consulte rarement avant de faire ses choix. Si ce soir l'encre coule, c'est pour parler de cette torpeur qui englobe tous mes organes et qui cherche à aspirer mon coeur à tout moment. Un tsunami qui noie toutes mes fondations pour ne laisser que la rage comme preuve de son passage.
Une morsure désirée comme unique réaction à ce désastre. Face au décè de ma mère. Une quinquagénaire parmi tant d'autres que les Nouveaux-Loups ont pris pour une proie juteuse. Si j'ai accepté de recevoir le virus des canidés, c'est juste pour la venger. Mêler mes prétentions magiques au loup qui sommeille en moi. Un loup dont l'agressivité n'a d'écho qu'avec ma détermination. C'est donc les crocs plus longs et les yeux animés d'une autre lueur que j'avance désormais. Et mon repos ne sera complet qu'une fois que leurs vies ne seront plus qu'un vague souvenir, une légende intangible.
À croire cette lettre, il ne restera de moi qu'un enfant borné, sans aucun jugement. Or, ma capacité de réflexion est bien tout l'or qu'il me reste. Traîné dans la boue, exhibé, dévoré, j'ai vendu ma dignité contre un ou deux billets. J'ai bradé mon identité pour nourrir le ventre et les yeux bien trop vides de mon père aimé. J'ai échangé ma plénitude contre une angoisse constante et des sens en alerte de jour comme de nuits.
Je ne suis plus que l'ombre de mon fantôme.
A l'existence monochrome.

Je suis Léon Bellange. Je suis le loup blanc. WW. "

Le garçon plia soigneusement le papier après avoir relu ses lignes. Pour la première fois depuis longtemps, il avait usé de son phrasé. Couché toutes ses pensées. Il fixa longuement le morceau de papier aux coins cornés puis le glissa dans la poche intérieur de son vieux cuir, juste contre son cœur. Les mains au fond des poches, il s'enfonce dans la nuit, le froid lui cisaillant les joues. Une longue expiration passa la barrière de ses lèvres avant qu'il sorte de son coin d'ombre. Direction la débauche. Encore une fois Léon part oublier son humanité, se transformer en un amas de chair.