THE FAULT IN THE MOON
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 L’orage rajeunit les fleurs. | Mordred

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Ivy Lestrange
Ivy Lestrange
PSEUDO : Little
AVATAR : Barbara Palvin
MESSAGES : 50
CREDITS : Shiya
ARRIVEE : 31/08/2015
ÂGE : Du haut de tes 23 ans: demoiselle, pucelle, jeune fille, adolescente, tous ces mots d'hier et d'aujourd'hui désigne l'espèce de monstre que tu es mi-gamine mi-femme
SANG : La pureté de ton sang n'est plus à prouver. Sadique héritage qui finalement a moins d'importances à tes yeux qu'il n'y devrait.
COEUR : Fiancée à Saël, une vile créature. Ton coeur ne sera à tout jamais qu'un simple instrument sans fonction. Tu es destiné à servir ta famille, pas à aimer ou désirer.
EMPLOI : Dresseuse de Hiboux pour La Poste. Tu n'étais que la dernière de ta lignée, tu n'avais donc pas besoin d'un poste important, tu n'étais pas destiné à briller, n'étais-tu pas simplement une femme ? Un pion pour des alliances. Alors, ils ont accepté que tu travailles simplement comme dresseuse de Hiboux. Peut-être la seule joie que tu as dans ta triste vie.

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MessageSujet: L’orage rajeunit les fleurs. | Mordred   L’orage rajeunit les fleurs. | Mordred EmptyJeu 17 Sep - 16:43



Dernière édition par Ivy Lestrange le Mar 25 Oct - 18:17, édité 1 fois
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Mordred Lestrange
Mordred Lestrange
PSEUDO : Simaumauune.
AVATAR : Hugh Dancy.
MESSAGES : 14
CREDITS : Shiya (Bazzart).
ARRIVEE : 06/09/2015
ÂGE : Trente-cinq pas de plus au creux d'une existence lascive. Trente cinq pas fait à reculons au coeur d'une vie passive.
SANG : Tout n'est que régles et autres rouages. Sang versé d'un lignage qui se tient à l'adage s'écriant à corps et à cris qu'ils sont ce que le carmin peut être à la pureté.
DON : Il n'est de don que celui qu'il s'offre, nul besoin d'une mère nature pour oeuvrer en sons sens.
COEUR : Démarche assurée sur les débrits de ses coeurs, il se fait de glace au regard de son veuvage et se fait de flamme quand le bleu de ses yeux rencontre l'azur des siens. Voila qu'il flanche déjà sous la morsure incestueuse de ce curieux serpent, et qu'il s'aliène le besoin d'en posséder la peau.
EMPLOI : Il n'est de relations que celles que l'on conserve. Bonnes. Mauvaises. Indifférentes. Peu importe tant que l'on sait où se placer. L'homme n'en démord pas, même dans son emploi, le voila chargé des affaires étrangères pour le compte de la France.

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MessageSujet: Re: L’orage rajeunit les fleurs. | Mordred   L’orage rajeunit les fleurs. | Mordred EmptyMar 6 Oct - 10:00

Pellicule monochrome déposée sur les alentours. Éclat aveuglant noyé d'une obscurité étouffante. Le temps gronde, les murs tremblent. L'orage sonne sous les tambours battant d'un Odin déchaîné. Ne reste plus alors que les souffles infernaux qui s'abattent sur la demeure, sifflement aiguës qui frondent au travers des branches pour mieux mourir contre les murs de la demeure ancestrale. Rien de plus qu'une bougie dont la flamme vacille sous la force d'un vent  fantasmagorique, rien de plus qu'un courant d'air spectrale qui vient faire naître le frisson sur les chairs. La tempêtes hurle, et le monde, pourtant, s'endort sous la menace sourde qu'offre le divin père de toute chose. Cruel avertissement à qui saurait l'entendre, alarme sonnée quant à la suite des choses, pourtant rien ne semble admonester l'homme en poste ici-bas.

Calme personnage semblant en tout point absorbé par de sages lectures, activant ses yeux sur les lignes tracées de la pointe d'une plume habile. Les lettres se reflètent tout contre les verres de ses lunettes, et la flamme incandescente de la bougie qui l'éclaire jusqu'alors ne  fait que vaciller davantage à mesure que la nuit avance. Peu lui importe. Rien ne semble d'ailleurs avoir le pouvoir de l'extraire de ses réflexions au sujet de ces quelques dossiers, forts gras, traitant des politiques extra-territoriales de la France. Pourtant, la porte déjà s'ouvre dans un grincement aussi désagréable qu'inquiétant, laissant passer l'ondine dans son entrebâillement. Ses yeux se lève de ses chastes lectures, et son âme se fait happer par cette simple vision.

Évanescente créature qui se dessine dans l'ombre. Blanche silhouette à demi-vêtue qui se pare de quelques doutes avant de s'avancer. Intrigué, presque transcendé par cette apparition, il n'arrive plus à en détourner les yeux. Il termine, lentement, de la déshabiller de ce regard trop insistant, la déchargeant des derniers tissus qui recouvrent la courbes encore juvéniles de son corps et y impacte la caresse langoureuse de ses yeux sur sa peau. Le souffle est court, l'envie profonde, pourtant il ne dit rien, garde sa langue désormais sèche au creux de sa bouche tandis qu'elle l'interroge. Il sait qu'il devrait dire non, lui ordonner de reprendre le chemin de sa chambre, mais les choses lui échappent. Tout lui échappe depuis qu'il s'est réveillé quelques jours plus tôt dans les draps de son lit à elle, sans le moindre souvenir, juste avec le goût de l'égarement au travers de la gorge.

Le tonnerre gronde, fait vriller les fenêtre de sa chambre, le détourne à peine du corps luxurieux de sa cadette. Juste assez pour qu'elle se fraye un chemin jusqu'à lui. Juste assez pour creuser un peu plus leur tombeau de vices et de vertus éperdues. Froissement indistinct des draps, et déjà les images s'impose à son esprit. Parfum de stupre incestueux montant au travers de cette atmosphère, il en inspire autant qu'il peut en expirer les exhalaisons épicées. Dangers perpétuels qui ne font jamais plus que s'imposer à son esprit déviant, il s'en détourne à force d'une conscience révulsée, tente un instant de reporter son attention sur les dossiers qui s'échappent lentement à sa poigne pour mieux s'éparpiller sur les draps. Il souffle, puis abandonne, regroupant tous les parchemins éparses pour les déposer sur la table de nuit en compagnie de ses lunettes.

Souffle chaud sur la flamme. L'obscurité les encercle alors qu'il pense encore que l'audace de l'acte pourra contrer les contraintes de l'envie. C'est un échec cuisant, une perte de temps, un abandon des plus insatisfaisant. Pourtant, il glisse entre ses draps, lui tourne le dos, et tente désespérément de ne plus penser à cette autre qui occupe son espace. Pourtant, les questions effleurent son esprit, trouble ses pensées, mais aucune réponse ne vient jusqu'alors éclairer l'obscurantisme de ses souvenirs. Il exprime son mécontentement au travers d'un profond soupirs, et finit par se retourner. S'il ne la voit pas dans l'obscurité, il peut discerner la rondeur de ses hanches, la courbe tentatrice de sa poitrine, et l'imaginaire tend à rend le tout offert à ses mains. Il s'y refuse une fois encore, mais sent au creux de son estomac les fourmillements d'une certaine perplexité.

L'hésitation est de mise, et il attend qu'un nouveau grondement vienne faire sursauter la jeune fille, prenant alors pour fait et cause son éveil. Il s'humecte les lèvres, puis se redresse sur l'un de ses coudes, cherche à capter son attention. La lumière vive d'un nouvel éclair les berce, il capte son regard. Elle l'observe tout autant que lui la regarde. « Qu'est ce que je faisais dans ta chambre ?! », demande-t-il dans un souffle. La question est terrible, elle lui brûle la gorge autant qu'elle incendie ses pensées. Il n'ose imaginer ce qui a bien pu se dérouler au sein de ses draps, au sein d'eux-mêmes. Savamment, plein de cette réflexion complexe, il doute de l'avoir blessé, il doute même de l'avoir effrayer plus que d'ordinaire, à l'évidence tout le contraire s'en est extirpé car la créature tant désirée se trouve être plus proche de lui que jamais. Un frisson d'effroi le parcourt, le désirs pourtant, toujours, l’électrise.
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